Une bio-imprimante est une machine qui fonctionne comme une imprimante 3D, mais qui utilise des cellules au lieu du plastique. Pour l’instant, la bio-impression est encore en développement et ne permet d’imprimer que des tissus ou des prototypes d’organes. Ceux-ci ne sont pas encore viables, mais des compagnies comme Organovo travaillent à produire des organes viables qui pourront être utilisés pour des transplantations. Ceci aurait le potentiel de sauver des milliers de vie en évitant les listes d’attente interminables et les problèmes d’incompatibilité lors du transplant d’organes. Ces tissus et organes peuvent aussi être utilisés dans le domaine médical pour tester la sécurité de certaines procédures et médicaments avant les tests sur des sujets humains.
Actuellement, le plus grand obstacle est la vascularisation. En effet, imprimer un réseau de veines et d’artères fonctionnel est incroyablement complexe. Faire développer ces organes en dehors d’un corps humain se révèle aussi être un casse-tête.
Le domaine de la bio-impression est encore en phase embryonnaire, mais il se développe très rapidement. La compagnie Organovo a réussi à créer un mini foie humain fonctionnel. Celui-ci n’a duré que 40 jours, mais il faut se rappeler qu’il s’agit d’un des premiers organes humains produit en laboratoire.
Des ingénieurs en biotechnologie de l’université Cornell sont aussi parvenus à créer une oreille fonctionnelle à l’aide de ce processus.
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